Nous ne connaissons que trop bien les pères d’hier, et souhaitons mettre en lumière ceux d’aujourd’hui.
Est-ce possible de devenir un père impliqué et aimant, quand on s’est construit sans modèle ? Comment brise-t-on la chaîne de la violence, de l’autorité ou de l’absence ?
Une quinzaine de papas de tous horizons nous ouvrent la porte de leurs doutes, peurs, fiertés et joies de pères modernes.
on.suzane propose une série de portraits croisés toute en douceur et en émotions, un outil précieux pour tout parent en quête de sens.
Parole aux hommes qui apportent de l’espoir, refusent les schémas pré-établis, modifient nos représentations de la paternité et avec elle, de la masculinité toute entière.
Inclus dans le package Pères sans repères
- Les 5 épisodes de 25 minutes
- Les 16 interviews intégrales des témoignants
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À propos du documentaire
• Épisode 1 : Déboulonner le père
• Épisode 2 : Briser la chaîne
• Épisode 3 - Permis de reconstruire
• Épisode 4 : Réparer
“Quand tu deviens père, les fêlures deviennent des crevasses”.
Comment se soigner en tant qu’homme, accepter sa vulnérabilité, exprimer ses émotions et comprendre celles de son enfant ?
• Épisode 5 : Les darons de demain
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« C'est pas parce qu'on père t'as jamais appris à dire je t'aime qu'il faut pas le dire à tes enfants »
- Un format série - 5 x 25min
- Des interviews intégrales avec tous les témoignants
- Sortie septembre 2024
À propos de Mon capital
« Mon Capital » expose les inégalités économiques systémiques auxquelles les femmes sont confrontées tout au long de leur vie. En explorant trois thèmes fondamentaux – la famille nucléaire, les normes étatiques et l’économie genrée – le film révèle comment ces structures participent à l’appauvrissement des femmes, tout en les privant de leur capital financier et de leur autonomie.
Ce documentaire s’engage à déconstruire les mécanismes patriarcaux qui enferment les femmes dans la dépendance, tout en offrant une voix à celles qui luttent pour leur émancipation.
Il est temps d’intégrer le combat pour le capital des femmes au cœur des luttes féministes et de favoriser la prise en main des questions financières par les femmes. Parce que, oui, l’argent est encore une question de genre. Et parce que l’égalité ne pourra jamais être complète tant que les femmes n’auront pas les moyens de leur autonomie.
État des lieux en France
La vie des femmes est jalonnée de situations qui les appauvrissent, là où les hommes, eux, continuent de s’enrichir :
- Après un divorce, le niveau de vie des femmes chute de 22 %, contre seulement 3 % pour les hommes.
- Cinq ans après la naissance d’un enfant, les revenus salariaux des femmes sont en moyenne inférieurs de 25 % à ceux qu’ils auraient été sans enfant. Pour les pères, aucune différence.
- 85 % des familles monoparentales sont dirigées par des femmes.
- Les femmes assurent 72 % du travail domestique et consacrent deux fois plus de temps que les hommes aux tâches ménagères.
Ces inégalités structurelles ont des conséquences irréversibles.Elles limitent les choix de vie, freinent les carrières et empêchent les femmes de construire un capital propre, essentiel pour leur indépendance à long terme, notamment à l’âge de la retraite. L’indépendance financière, pourtant, est une source fondamentale de liberté et d’égalité.
Les témoins
Ils sont 16. De toutes origines, de tous milieux sociaux. Tous sont investis dans la parentalité, tous remettent en question les schémas pré-établis de type : “maman est douce mais papa est sévère.”
Ils sont 16 à avoir répondu à nos questions : un papa adopté, un papa transfuge de classe, un papa qui n’a jamais connu son père, un papa trans, un papa séparé, un papa qui a grandi dans la précarité, un papa issu de l’immigration, un papa qui l’est devenu grâce à la GPA…
Autant de parcours différents car chaque paternité est unique.
Pour autant, tout parent peut s’y reconnaitre. Les crises, la fatigue, le doute, les injonctions à la perfection, le couple, le travail, les joies, les fiertés… ils se sont livrés sur leur expérience de pères modernes devant nos caméras.
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Mot de la réalisatrice
Lorsque l’on est féministe et que l’on s’intéresse à l’actualité on est confrontrée tous les jours à la violence des hommes ou, au mieux, à leur indifférence et leur absence de remise en question du système patriarcal et prise de responsabilité personnelle.
Dans ce contexte quotidien c’est assez facile et naturel de perdre espoir, d’oublier qu’il y en a des hommes qui font le travail.
À travers la question de la paternité c’est la masculinité toute entière que l’on interroge. Ainsi que notre responsabilité collective dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants et la répartition genrées des rôles et des taches au sein de la famille qui crée des inégalités entre les hommes et les femmes.
J’en suis convaincue, les émotions et l’empathie sont révolutionnaire, pour soi et pour l’élaboration d’un société meilleure.
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