Bénissez nos seins

BÉNISSEZ NOS SEINS est un documentaire qui dénonce l’influence du patriarcat sur le corps des femmes, en se concentrant sur leurs poitrines. Il explore comment la poitrine féminine, souvent sexualisée, est façonnée par les attentes masculines et les injonctions sociales.

Le film aborde la pression exercée sur les femmes dès leur jeune âge, où la poitrine devient un symbole de féminité. Il évoque des pratiques violentes comme le “repassage des seins” et la chirurgie esthétique, qui transforment les corps pour correspondre à des idéaux patriarcaux. À travers des témoignages et des analyses, le documentaire met en avant la lutte des femmes pour reprendre le contrôle de leurs corps et rejeter ces normes oppressives.

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À propos du documentaire

Dans ce documentaire intime et politique, la réalisatrice Angèle Marrey interroge la place, la représentation et le vécu des seins féminins dans nos sociétés. À travers un patchwork de témoignages sensibles, de réflexions personnelles et de prises de parole militantes, Bénissez nos seins explore la façon dont cette partie du corps féminin est investie d’une symbolique surpuissante — à la fois sexualisée, censurée, sacralisée et contrôlée.

Le film s’ouvre sur un constat : celui d’une poitrine féminine trop souvent réduite à des fonctions que d’autres lui assignent — objet de désir, organe maternel, outil de séduction ou de contrôle. À travers les récits de femmes aux parcours variés — artistes, mères, militantes, survivantes de violences, personnes trans, adolescentes, femmes âgées — le documentaire propose une relecture féministe, décoloniale et intime des rapports que chacune entretient avec ses seins.

On y parle de la puberté et de la honte, de l’allaitement en public, du repassage des seins au Cameroun comme pratique de contrôle social, mais aussi de la chirurgie esthétique ou reconstructrice, des luttes queer et trans, et du droit à montrer, cacher ou réapproprier cette partie du corps. Le documentaire interroge aussi les injonctions contradictoires : montrer ses seins mais pas trop, les avoir gros mais naturels, les cacher mais les mettre en valeur.

Il ne s’agit pas seulement de dénoncer les violences ou les normes, mais aussi d’inventer d’autres récits, d’autres gestes, d’autres manières d’habiter son corps.

Poétique et profondément politique, Bénissez nos seins est un film qui répare, relie, libère

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« « N’exister que par la beauté et ne survivre que par le regard des hommes » Sylvie Barbier - La bimbo est l’avenir de la femme. »

À travers des témoignages personnels et des analyses d’experts, le film explore la manière dont la société patriarcale a façonné la perception des seins féminins, les réduisant souvent à des objets de désir ou de contrôle. Il aborde des sujets tels que l’hypersexualisation de la poitrine, les normes esthétiques imposées, les tabous entourant l’allaitement en public, et des pratiques comme le “repassage des seins” ou la chirurgie esthétique excessive. En donnant la parole à des femmes de divers horizons, le documentaire met en lumière les injonctions et les violences symboliques ou réelles subies en lien avec leur poitrine, tout en questionnant la place accordée aux seins dans notre société.

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À propos de Mon capital

« Mon Capital » expose les inégalités économiques systémiques auxquelles les femmes sont confrontées tout au long de leur vie. En explorant trois thèmes fondamentaux – la famille nucléaire, les normes étatiques et l’économie genrée – le film révèle comment ces structures participent à l’appauvrissement des femmes, tout en les privant de leur capital financier et de leur autonomie.

Ce documentaire s’engage à déconstruire les mécanismes patriarcaux qui enferment les femmes dans la dépendance, tout en offrant une voix à celles qui luttent pour leur émancipation.

Il est temps d’intégrer le combat pour le capital des femmes au cœur des luttes féministes et de favoriser la prise en main des questions financières par les femmes. Parce que, oui, l’argent est encore une question de genre. Et parce que l’égalité ne pourra jamais être complète tant que les femmes n’auront pas les moyens de leur autonomie.

État des lieux en France

La vie des femmes est jalonnée de situations qui les appauvrissent, là où les hommes, eux, continuent de s’enrichir :

Après un divorce, le niveau de vie des femmes chute de 22 %, contre seulement 3 % pour les hommes.
Cinq ans après la naissance d’un enfant, les revenus salariaux des femmes sont en moyenne inférieurs de 25 % à ceux qu’ils auraient été sans enfant. Pour les pères, aucune différence.
85 % des familles monoparentales sont dirigées par des femmes.
Les femmes assurent 72 % du travail domestique et consacrent deux fois plus de temps que les hommes aux tâches ménagères.

Ces inégalités structurelles ont des conséquences irréversibles.Elles limitent les choix de vie, freinent les carrières et empêchent les femmes de construire un capital propre, essentiel pour leur indépendance à long terme, notamment à l’âge de la retraite. L’indépendance financière, pourtant, est une source fondamentale de liberté et d’égalité.

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Mot de la réalisatrice

“Quand j’ai eu 13 ans, mes seins ont commencé à pousser. Comme deux petites noisettes débordant d’un débardeur d’enfant, ses deux bosses ont signifié au monde que je devenais femme.

Trahi par notre propre corps, inlassablement arraché à l’enfance pour devenir les objets de désir des hommes. On m’a appris que ma poitrine comme le reste de mon corps ne serait jamais totalement à moi.

Entre “ le repassage des seins” et la chirurgie esthétique d’augmentation mammaires excessive.
“Bénissez nos seins” questionne le poids du patriarcat sur nos poitrines.

Étouffés dans des corsets puis des soutifs, frappés pour avoir allaité en public, critiqués pour être trop petits, trop gros, trop pendants. Cachés parce qu’ils pourraient exciter mais exhibés pour les faire bander. “

Angèle Marrey

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