À l’avant-post

« Je mets à disposition le savoir que je possède, c'est l'idée de service public » - Blanche Sabbah
Depuis #MeToo, le féminisme est partout, mais ce sont souvent les mêmes voix qu’on entend dans les médias traditionnels. Pourtant, des centaines de milliers de jeunes se politisent ailleurs : sur Instagram.
- Une série feuilletonnante de 3 épisodes
- Du contenu additionnel sur les grandes thématiques abordées par les intervenantes
- Disponible en octobre 2025
À propos du documentaire
Jeune féministe, je me suis radicalisée dans tous les bons sens du terme grâce à instagram et vous invite à faire de même.
Embarquez avec À l’avant-post dans ma quête digitale pour mieux comprendre les enjeux féministes contemporains.
De la libération sexuelle à l’antifascisme en passant par la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, faisons le bilan du metoo français et posons-nous réellement la question :
Faut-il quitter instagram après le ralliement de Zuckerberg à Trump ?Cette série de trois épisodes propose une immersion dans l’univers des activistes féministes qui utilisent Instagram comme espace de diffusion, d’éducation populaire, de contre-culture, d’organisation et d’archive de la lutte, mais aussi de résistance face à la censure, aux algorithmes et à l’extrême droite.
1- Quoi, ma chatte ?
Les contes sexo, le plaisir féminin, la libération des complexes liés aux normes de beauté et l’apprentissage de la santé féminine : le “cheval de Troie” de la lutte féministe comme le dit Elvire dans son livre “Féminisme et réseaux sociaux, une histoire d’amour et de haine”
2 - On se lève, on se casse
Le bilan du metoo français, le césar de Polanksi et la sortie d’Adèle Haenel, la lutte contre les VSS – quel chemin parcouru depuis 2017 avec l’affaire Pelicot et le procès de Depardieu en 2025 ?
3- Constellation féministe
Le propre de la quatrième vague féministe c’est l’intersectionnalité. Et grâce à ces comptes, on se forme à d’autres mouvements progressistes, on se politise toujours plus. Mais la question demeure : comment dénoncer le génocide en Palestine sur un réseau détenu par un milliardaire fascisant ?
À propos de Mon capital
« Mon Capital » expose les inégalités économiques systémiques auxquelles les femmes sont confrontées tout au long de leur vie. En explorant trois thèmes fondamentaux – la famille nucléaire, les normes étatiques et l’économie genrée – le film révèle comment ces structures participent à l’appauvrissement des femmes, tout en les privant de leur capital financier et de leur autonomie.
Ce documentaire s’engage à déconstruire les mécanismes patriarcaux qui enferment les femmes dans la dépendance, tout en offrant une voix à celles qui luttent pour leur émancipation.
Il est temps d’intégrer le combat pour le capital des femmes au cœur des luttes féministes et de favoriser la prise en main des questions financières par les femmes. Parce que, oui, l’argent est encore une question de genre. Et parce que l’égalité ne pourra jamais être complète tant que les femmes n’auront pas les moyens de leur autonomie.
État des lieux en France
La vie des femmes est jalonnée de situations qui les appauvrissent, là où les hommes, eux, continuent de s’enrichir :
- Après un divorce, le niveau de vie des femmes chute de 22 %, contre seulement 3 % pour les hommes.
- Cinq ans après la naissance d’un enfant, les revenus salariaux des femmes sont en moyenne inférieurs de 25 % à ceux qu’ils auraient été sans enfant. Pour les pères, aucune différence.
- 85 % des familles monoparentales sont dirigées par des femmes.
- Les femmes assurent 72 % du travail domestique et consacrent deux fois plus de temps que les hommes aux tâches ménagères.
Ces inégalités structurelles ont des conséquences irréversibles.Elles limitent les choix de vie, freinent les carrières et empêchent les femmes de construire un capital propre, essentiel pour leur indépendance à long terme, notamment à l’âge de la retraite. L’indépendance financière, pourtant, est une source fondamentale de liberté et d’égalité.

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Les intervenantes principales
Elvire Duvelle-Charles a crée ClitRevolution et depuis 2021, elle fait partie des 10 activistes qui attaquent Meta en justice pour obtenir plus de transparence sur son algorithme.
Blanche Sabbah est l’illustratrice derrière le compte Lanuitremueparis. Elle est à l’origine des rassemblements en soutien aux victimes de Depardieu, militante écologiste, elle s’est aussi beaucoup mobilisée pour le NFP.
Habibitch est une danseuse et militante antiraciste. Elle mets son corps, son art et sa communauté au service de la cause Palestienne, malgré la censure des contenus politiques.
Anna Toumazoff participe à la création d’une contre-culture féministe grâce à l’appropriation des codes d’internet qui sont majoritairement perçus comme maculins avec Memespourcoolkidsfeministes.
Léane Alestra est à la tête de Mécréantes qu’elle transforme progressivement en média independant. Léane s’est spécialisée dans l’étude de nos ennemis politiques dont la violence est facilitée par la plateforme : l’extrême droite.
Anna Margueritat est une photojournaliste indépendante. Elle a couvert l’entièreté du procès Pélicot et est passée de mille à 50k abonné.es sur instagram en quelques semaines.


D'autres intervenantes en attente de validation
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À l’avant-post

Mot de la réalisatrice

Il s’agit pour moi de tordre le cou à deux idées reçues particulièrement agaçantes pour les féministes de ma génération :
1 – “le féminisme c’était mieux avant”
Qu’auraient fait Louise Michel ou Simone de Beauvoir si elles avaient vécu à l’époque des réseaux sociaux ?
Et si, à la place de faire parler les mortes pour discréditer les vivantes, on s’intéressait vraiment à ce qui se passe dans le féminisme aujourd’hui ?
Rendons à Cléopatre ce qui appartient à Cléopatre, ces comptes instagram sont la source d’une production de pensée inestimable. Il est grand temps de l’extraire de cette plateforme qui lui veut du mal, de l’archiver et la rendre accessible à un autre public.
2 – “instagram est un puit de vacuité sans nom”
Moi, j’ai tout appris sur instagram. La taille d’un clitoris, la notion de consentement, les numéros d’urgence… Et tout ça, ce n’était que le début. J’y ai trouvé des soeurs et une raison de m’engager. J’y ai forgé ma pensée, je me suis politisée. Je vous invite à faire le même parcours que moi et nous accompagner avec mes personnages dans nos réflexions collectives sur notre organisation contre le fascisme qui arrive à grand pas.
Judicaëlle Perrot
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